COMPTE -RENDU de L’ASSEMBLEE GENERALE de L’AAPPMA de St SOZY le 10/11/2023
Début à 18h00 . Une minute de silence à la mémoire d’Eric Lefèvre, l’un de nos adhérents les plus éminents, décédé en Juillet.. 1)Rapport moral :Vente de cartes : Toutes
Toujours sans publicité ni cookie, le site que vous visitez a environ un an. Mettre facilement à disposition de tous, diverses études et recherches reste son but principal.
Si nous manquons de maîtrise pour actualiser le site, il nous faut aussi de la matière pour l’alimenter. L’actualité n’est pas toujours très riche.
Pour 2023, les ré empoissonnements en truites sont compliqués. Par crainte de manque d’eau, la pisciculture fédérale ne propose plus de truites arc-en-ciel après avril et n’a de farios que de moins de 25cm donc impropres à la Dordogne (taille mini à 30cm). Par respect pour le maintien des souches locales en ne risquant pas l’hybridation et pour les pêcheurs exigeants qui négligent les «truites de tir», nous envisageons donc de faire une année «blanche».
Des séances de pêche de sauvegarde ont eu lieu sur le ruisseau du Limon au début février. Beaucoup de petites brèmes, d’ablettes et de chevaines, quelques gardons ; tous ont été relâchés dans la Dordogne.
Nous vous remercions de votre visite à ce site et ferons de notre mieux pour l’enrichir.
Deux livres pour imaginer la Dordogne il y a plus de 50 ans.
Ma Dordogne, Passionnément
Auteur Jacques Laporte
Cet amoureux de la Dordogne est presque centenaire. Il raconte ses souvenirs et décrit une rivière différente. La comparaison avec la situation actuelle est accablante.
Dordogne Chroniques au fil des siècles
Auteur Fernand Valette
Collection Euphorbe – Editeur PLB 1988
Souvenirs du début du siècle à La Roque Gageac.
Rendez-vous à 14h
Début à 18h00 . Une minute de silence à la mémoire d’Eric Lefèvre, l’un de nos adhérents les plus éminents, décédé en Juillet.. 1)Rapport moral :Vente de cartes : Toutes
Début à 18h00 . Une minute de silence à la mémoire de Daniel Cousin, l’un de nos gardes, décédé en début d’année. 1)Rapport moralVente de cartes : Toutes confondues :
Domaine Public Fluvial : ses limites et ses règles Cliquez ici
Compte rendu de l’A.G. qui s’est tenue à Mayrac en Octobre 2021. A télécharger Cliquez ici
L’AAPPMA de Saint-Sozy partage avec vous l’étude de l’impact cumulé de l’anthropisation sur la Dordogne. Fabien Boutault constate dans sa thèse, que la Dordogne , dans notre secteur S3 ,
Entre autres animations avec les enfants, le bilan de biodiversité est très intéressant à faire (même avec des adultes puisque dans ce cas, nous l’avons testé avec des adultes). C’est
Extrait de « Histoires naturelles » de Jules Romain. M. Vernet n’était pas un pêcheur à embarras, un pêcheur savant, vaniteux, bavard, insupportable, il n’avait point de costume spécial, d’engins coûteux et inutiles, et la veille de l’ouverture ne lui donnait pas la fièvre. Une ligne lui suffisait, de fil cordonné ; un bouchon discrètement peint, des vers de son jardin comme amorce, et un sac de toile où il rapportait le poisson. Pourtant M. Vernet aimait la pêche ; passionnément, ce serait trop dire ; il l’aimait bien, il n’aimait plus qu’elle, après avoir renoncé successivement, pour des raisons diverses, à ses exercices préférés. La pêche ouverte, il pêchait presque tous les jours, le matin ou le soir, le plus souvent au même endroit. D’autres pêcheurs accordent de l’importance au vent qu’il fait, au soleil qui chauffe, aux nuances de l’eau, M. Vernet aucune. Sa perche de ligne de noisetier à la main, il partait à son gré, longeait l’Yonne, s’arrêtait aussitôt qu’il ne voulait pas aller plus loin, déroulait, posait la ligne, et passait d’agréables moments, jusqu’à l’heure de revenir à la maison pour déjeuner ou dîner. M. Vernet n’était pas assez fantaisiste, sous prétexte de pêche, pour manger mal à l’aise, dehors. C’est ainsi qu’il se trouva, dimanche dernier, le matin, d’assez bonne heure, s’étant pressé un peu ce premier jour, assis sur l’herbe, et non sur un pliant, au bord de la rivière. Tout de suite, il s’amusa autant qu’il pouvait. Cette matinée lui semblait délicieuse, non pas seulement parce qu’il pêchait, mais parce qu’il respirait un air léger, parce qu’il voyait miroiter l’Yonne, suivait de l’œil une course sur l’eau de moustiques à longues pattes, et écoutait des grillons chanter derrière lui. Certes, la pêche l’intéressait aussi, beaucoup. Bientôt, il prit un poisson. Ce n’était pas une aventure extraordinaire pour M. Vernet. Il en avait pris d’autres ! Il ne s’acharnait pas après les poissons, il était homme à s’en passer, mais chaque fois qu’un poisson mordait trop, il fallait bien le tirer de l’eau. Et M. Vernet le tirait toujours avec un peu d’émotion. On la devinait au tremblement de ses doigts qui changeaient l’amorce.M. Vernet, avant d’ouvrir son sac, posa le goujon dans l’herbe. Il ne faut pas dire : “Quoi ! Ce n’était qu’un goujon !” Il y a de gros goujons qui agitent si violemment la ligne que le cœur du pêcheur bat comme à un drame. M. Vernet, calmé, rejeta sa ligne à l’eau et au lieu de mettre le goujon dans le sac, sans savoir pourquoi (il ne sut jamais le dire), il regarda le goujon. Pour la première fois, il regarda un poisson qu’il venait de prendre ! D’habitude, il se dépêchait de lancer sa ligne à d’autres poissons, qui n’attendaient qu’elle. Aujourd’hui, il regardait le goujon avec curiosité, puis avec étonnement, puis avec une espèce d’inquiétude. Le goujon, après quelques soubresauts qui le fatiguèrent vite, s’immobilisa sur le flanc et ne donna plus signe de vie que par les efforts visibles qu’il faisait pour respirer. Ses nageoires collées au dos, il ouvrait et fermait sa bouche, ornée, à la lèvre inférieure, de deux barbillons, comme de petites moustaches molles. Et, lentement, la respiration devenait plus pénible, au point que les mâchoires hésitaient même à se rejoindre.— C’est drôle, dit M. Vernet, je m’aperçois qu’il étouffe !Et il ajouta :— Qu’il souffre !C’était une remarque nouvelle, aussi nette qu’inattendue. Oui, les poissons souffrent quand ils meurent ; on ne le croit pas d’abord, parce qu’ils ne le disent pas. Ils n’expriment rien ; ils sont muets, c’est le cas de le dire ; et par ses détentes d’agonie, ce goujon semblait jouer encore !Pour voir les poissons mourir, il faut, par hasard les regarder attentivement, – comme M. Vernet. Tant qu’on n’y pense pas, peu importe, mais dès qu’on y pense !…— Je me connais, se dit M. Vernet, je suis fichu ; je m’interroge et je sens que j’irai jusqu’au bout de mon questionnaire ; c’est inutile de résister à la tentation d’être logique : la peur du ridicule ne m’arrêtera pas ; après la chasse, la pêche ! Un jour quelconque, à la chasse, après un de mes crimes, je me suis dit : “De quel droit fais-tu ça ?” La réponse était toute prête. On s’aperçoit vite qu’il est répugnant de casser l’aile d’une perdrix, les pattes d’un lièvre. Le soir, j’ai pendu mon fusil qui ne tuera plus. L’odieux de la pêche, moins sanglante, vient seulement de me frapper.À ces mots, M. Vernet vit le bouchon de sa ligne qui se promenait sur l’eau comme animé, comme par défi. Il tira machinalement une fois de plus. C’était une perche hérissée, épineuse, qui, goulue comme toutes ses pareilles, avait avalé l’hameçon jusqu’au ventre. Il fallut l’extraire, arracher de la chair, déchirer des ouïes de dentelle rouge, se poisser les mains de sang.Oh ! il saignait, celui-là, il s’exprimait !M. Vernet roula sa ligne, cacha au pied d’un saule les deux poissons qu’une loutre y trouverait peut-être et s’en alla.Il semblait plutôt gai et méditait en marche.— Je serais sans excuses, se disait-il. Chasseur, même si je pouvais m’offrir avec mon argent d’autre viande, je mangeais du moins le gibier, je me nourrissais, je ne donnais pas la mort uniquement par plaisir, mais Mme Vernet rit bien, quand je lui apporte mes quelques poissons raides et secs, et que je n’ose même pas, honteux, la prier de les faire cuire. C’est le chat qui se régale. Qu’il aille les pêcher lui-même s’il veut ! Moi, je casse ma ligne !Cependant, comme il tenait encore les morceaux brisés, M. Vernet murmura, non sans tristesse :— Est-ce enfin devenir sage, est-ce perdre déjà le goût de vivre ?
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