Etude de l’impact cumulé des facteurs d’anthropisation sur la Dordogne

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L’AAPPMA de Saint-Sozy partage avec vous l’étude de l’impact cumulé de l’anthropisation sur la Dordogne.

Fabien Boutault constate dans sa thèse, que la Dordogne , dans notre secteur S3 , voit moins de crues (p 65), s’est creusée (p73) et se chenalise avec une bande active plus étroite (p81). Ceci est dû en grande partie à l’activité humaine : barrages qui écrêtent les crues et bloquent les galets , dragages : plus de 9 millions de m3 de galets extraits soit l’équivalent d’un trou carré de presque 1 km de côté sur 10m de profondeur (p53), enrochement des berges.

L’expérience sur le déplacement des galets (p100) permet de savoir que, lors d’une petite crue, sur une épaisseur moyenne de 15cm, les galets descendent de 300 m (p 104).

Il faudra plusieurs centaines d’années pour que les fosses creusées par les dragues soient nivelées (p149). Par contre une énorme crue changerait tout comme pour la Garonne en 2013 (p 85).

Les actions de l’homme, en plus de ces changements visibles, ont sans doute modifié la qualité de l’eau (matières en suspension, pollutions chimiques ) et variations naturelles des températures .

Erosion bord de dordogne
Il y a quelques années , cette berge était entièrement recouverte d'enrochements installés dans les années 70